10 anecdotes sur mon roman Mon immortel
Mon immortel est un roman que j’ai publié en 2021. Au-delà de traiter le lourd sujet du harcèlement scolaire et de l’adolescence compliquée, il s’inspire en grande partie de ma vie. Mais alors, qu’est-ce qui est vrai, qu’est-ce qui est faux ? Tous les personnages existent-ils réellement ? Laissez-moi vous en dire un peu plus sur cette histoire très chère à mon cœur au travers de 10 anecdotes.
© Mélany Bigot
1. Le titre est inspiré d’une chanson
Cela ne surprendra peut-être pas grand monde, mais le titre Mon immortel est tout bêtement la traduction de My immortal, une chanson d’Evanescence. Il faut savoir que les premières ébauches d’idées de l’histoire me sont venues pendant que j’écoutais Bring me to life, une autre musique du groupe. Je broyais clairement du noir à ce moment-là, et je voulais de coucher sur le papier ces sombres pensées.
C’est un peu plus tard que j’ai écouté My immortal et imaginé ce qui devait être la trame du roman (qui a complètement changé depuis). Je ne pouvais pas ne pas y faire référence, et le titre s’est imposé comme une évidence : ce serait Mon immortel, et rien d’autre.
2. L’histoire date de… 2008
Ça ne nous rajeunit pas, dis donc, mais ça explique pourquoi j’écoutais autant Evanescence. J’étais en seconde quand je me suis mise à envisager cette histoire. En première, j’en ai écrit les premiers mots, deux pages pour être exacte. Elles n’ont rien à voir avec la version que j’ai publiée, car entre ces deux pages et le jour où j’ai commencé à écrire Mon immortel, le vrai, il s’est passé onze ans.
Mais j’avais besoin de ce recul. L’histoire traite de mon adolescence, et je ne suis pas sûre que j’aurais pu en parler comme je l’ai fait avec mon regard d’adulte, une fois que ce chapitre de ma vie était derrière moi. Il m’a fallu des années de thérapie, de conversations avec mon conjoint et mes amies, de réflexion, d’écriture pour enfin me sentir prête à raconter cette histoire.
3. Mouche n’est pas ma grand-mère
Enfin, si, mais pas vraiment. Et elle ne s’appelle pas Mouche. Ce personnage est inspiré de ma grand-tante, la sœur de mon grand-père, que je considère comme ma grand-mère. On ne se voit pas aussi souvent que je le voudrais, mais c’est une personne extrêmement chère à mes yeux et à mon cœur.
4. Monsieur Reynaud n’est pas une, mais deux personnes
Non, il n’est pas schizophrène. Le professeur de philosophie de Mégane est inspiré de deux enseignants très marquants que j’ai eu dans ma vie : M. Thibault, mon professeur de philosophie, et M. Reynaud, le directeur de mon master. Je leur dois beaucoup à tous les deux. À M. Reynaud une grande partie des connaissances dont j’avais besoin pour mon métier aujourd’hui. À M. Thibault des encouragements dès la terminale, quand il a su que j’écrivais, des conversations passionnantes, des conseils et les derniers ragots du lycée.
Je tenais absolument à leur rendre hommage à tous les deux avec ce roman.
5. Je n’ai jamais été au lycée avec Léa
Elle a été d’un soutien incroyable à cette époque, notamment face à certaines amitiés toxiques dont je peinais à me débarrasser (si vous ne voyez pas de quoi je parle, lisez le livre), et elle l’est toujours aujourd’hui.
6. Konrad est présent dans d’autres de mes romans
Konrad aussi est l’un des personnages principaux du récit. Mais c’est loin, très loin d’être la première fois que je le mets en scène dans l’un de mes livres. En vérité, sur mes 24 romans terminés à ce jour, il apparaît dans 16 d’entre eux (et j’écris actuellement un roman entier rien que sur lui).
© Mélany Bigot
7. J’ai failli m’appeler Mégane Cardot pour de vrai
Vous me connaissez sous le nom de Mélany Bigot : ça tombe bien, c’est le nom inscrit sur ma carte d’identité (et oui, le Y est 100 % authentique, même si M. Thibault en avait douté pendant ma terminale). Mais j’aurais pu m’appeler Mégane Cardot, et c’est pour ça que j’ai choisi ce patronyme pour l’héroïne de Mon immortel.
Et Cardot ? Mon arrière-grand-père paternel s’appelait Cardot. Il a fait deux enfants avec mon arrière-grand-mère Bigot… puis est retourné chez sa vraie femme… Mon grand-père et mon grand-oncle ont donc pris le nom de leur mère, Bigot. Mais si ce monsieur Cardot avait fait les choses dans les règles, je me serais appelée Mélany (ou Mégane) Cardot.
8. La couverture est inspirée d’une photo de mon Skyblog
9. Je n’ai jamais mis les pieds à Erdeven
C’est l’endroit où Mégane est censée avoir grandi, et pourtant, c’est bien vrai, je n’y suis jamais allée. En vérité, je suis née à Bron (à côté de Lyon), mais j’ai passé la majeure partie de ma vie à Bourges, dans le Berry, jusqu’à ce que je parte pour faire mes études. Mais alors, pourquoi Erdeven ?
J’ai choisi Erdeven car des amies d’enfance y habitaient et m’avaient dit que de leur maison en bord de mer, elles voyaient Belle-Île qui est juste en face. La référence me semblait toute trouvée. Je n’ai plus qu’à y aller pour de vrai, maintenant !
© Mélany Bigot
10. Contrairement à Mégane, je ne suis pas fille unique
Mais ne vous en faites pas, elle n’est pas lésée : elle est l’héroïne de toute une saga que j’ai écrite rien que pour elle, intitulée Gros Jet, et aussi d’un roman en cours de réécriture, Pour elle.
Et d’ailleurs, le chat de Mégane, Néfertiti, existe, mais en vérité, elle s’appelle Bamboo, elle a 16 ans, elle est obèse, et je l’aime plus que tout au monde (et ma sœur aussi, mais ça, il ne faut pas trop le dire, elle risque de prendre la grosse tête).