20 peuples de fantasy pour votre roman
Ah, la fantasy ! S’il y a bien un élément que l’on retrouve dans presque toutes les œuvres de ce genre, ce sont les peuples magiques. Des espèces semblables aux humains, mais avec des caractéristiques qui leur sont propres. Mythologies, légendes, croyances populaires, œuvres anciennes, inventions de toutes pièces : ces peuples peuvent venir d’un peu partout. Mais au moment de commencer son roman, on peut manquer d’inspiration pour créer les peuples qui le composeront. Voici quelques idées pour vous inspirer.
1. Les elfes
Apparus dans la mythologie nordique, puis repris par les légendes scandinaves et celtiques, les elfes ont été popularisés auprès du grand public par les écrits de Tolkien. En général, les elfes sont associés à la nature et aux éléments, en particulier aux milieux sylvestres. S’ils étaient auparavant assimilés au petit peuple, ils ont par la suite adopté un physique récurrent dans les œuvres de fantasy contemporaines. S’ils sont assez proches des humains, la caractéristique principale des elfes est leurs oreilles pointues. Généralement grands, sveltes, jeunes et très beaux, ils incarnent une forme de pureté, et il n’est pas rare qu’ils soient immortels ou qu’ils vivent bien plus longtemps que les Hommes. Les cheveux longs, lisses et clairs (blonds, blancs ou argentés) sont également des éléments fréquents. La plupart du temps pacifiques, les elfes peuvent malgré tout être un peuple guerrier. On les voit alors se battre avec un arc et des flèches.
Exemple d’œuvres : Le Seigneur des Anneaux de J. R. R. Tolkien, Les Chroniques de la Tour de Laura Gallego Garcia
2. Les fées
Les fées proviennent principalement des croyances celtiques anciennes et se sont répandues par la suite en Scandinavie. Elles peuvent désigner des êtres, généralement féminins, doués de pouvoirs magiques, comme la fée marraine des contes classiques. Elles sont également un peuple enchanté, soit semblable aux humains, soit bien plus petit. Elles possèdent souvent des ailes dans le dos, peuvent avoir les oreilles pointues et sont la plupart du temps juvéniles. Ces fées-là ont été popularisées par Le Songe d’une nuit d’été de Shakespeare, où l’on rencontre le roi et la reine des fées, Obéron et Titania. Tout comme les elfes, les fées sont associées à la nature, aux saisons, aux plantes et aux forêts.
Exemple d’œuvres : The Cruel Prince de Holly Black, Peter Pan de J. M. Barrie
3. Les centaures
Les centaures viennent tout droit de la mythologie grecque. Ils sont surtout connus grâce au personnage de Chiron, un centaure d’une grande sagesse qui a formé de nombreux héros grecs. Humains jusqu’à la taille, le reste de leur corps avec celui d’un cheval, ce qui leur donne la particularité de posséder quatre jambes, en plus de deux bras. Généralement, les centaures sont vus comme un peuple guerrier. Dans la mythologie grecque, ils étaient connus pour leur agressivité et leur mauvaise habitude d’enlever des femmes humaines. Leur image s’adoucit dans des œuvres telles que Narnia de C. S. Lewis, où ils deviennent de farouches guerriers qui se battent pour la couronne. Comme les elfes, ce sont des archers.
4. Les sylphes
Les sylphes et les sylphides sont des esprits de l’air. On les retrouve notamment dans les mythologies celtiques, germaniques et gauloises, mais ils peuvent également être comparés aux nymphes des nuages (néphélées) de la mythologie grecque. Les sylphes peuvent ressembler aux humains, ou bien avoir un corps plus éthéré et diaphane, un peu comme des fantômes. De la même manière que beaucoup de créatures fantastiques, ils sont dotés d’une grande beauté et de la jeunesse éternelle. Ils vivent dans les airs, au milieu des nuages et des vents, auxquels ils sont associés.
Exemple d’œuvres : Le Prince Scorpion d’Audrey Grill, June de Manon Fargetton
5. Les sirènes
Les sirènes peuvent désigner deux créatures distinctes. Les premières viennent de la mythologie grecque et sont des femmes au corps d’oiseau qui charment et tuent les marins. Les secondes sont issues des légendes scandinaves et germaniques et sont des femmes dont le bas du corps est une queue de poisson. Ce sont ces dernières qui nous intéressent ici, car on les retrouve bien plus souvent en fantasy. Les sirènes sont très belles et ont une voix incroyable qui rend les marins fous. Si elles sont fréquemment décrites comme cruelles, prêtes à noyer les hommes comme on peut le voir dans Pirate des Caraïbes : la Fontaine de Jouvence, elles peuvent également être bonnes et vouloir aider les naufragés, à l’image de La Petite Sirène d’Andersen. Bien que l’on ne les rencontre que rarement, les versions masculines des sirènes existent bel et bien et sont nommées les tritons. Les sirènes peuvent être comparées aux selkies, des créatures féminines de la mythologie écossaise. Ces jeunes filles à la grande beauté ont le pouvoir de se changer en phoque grâce à une peau d’animal enchantée.
Exemple d’œuvres : Le Premier voyage : les Sirènes de Dale Peck, Le Royaume assassiné d’Alexandra Christo
6. Les dryades et les hamadryades
Les dryades sont originaires de la mythologie grecque. Il s’agit de nymphes des arbres. Physiquement, ce sont généralement des jeunes femmes très belles qui peuvent prendre l’apparence d’un arbre et qui sont liées aux plantes et aux forêts. Certaines d’entre elles, les hamadryades, sont liées à un arbre en particulier. Si celui-ci est abattu, elles meurent aussitôt. D’autres dryades sont consacrées à certains types d’arbres : les épimélides protectrices des pommiers, les méliades affiliées aux frênes, les hyléores associées aux conifères…
Exemple d’œuvres : Les Travaux d’Apollon de Rick Riordan, Chronique de Tramorée de Javier Negrete
7. Les trolls
Les trolls descendent de la mythologie nordique. Tantôt bons, tantôt malveillants, ils sont généralement proches de la nature, plus particulièrement de la terre ou de la pierre. Selon les légendes et les histoires, l’apparence des trolls peut énormément varier, mais souvent, ils ont un physique disgracieux et effrayant. Parfois gigantesques, d’autres fois de taille humaine, voire plus petits, ils sont en tout cas réputés pour avoir mauvais caractère. En fonction des versions, ils peuvent également être bêtes, avec un comportement qui rappelle plus celui d’un animal que d’un humanoïde.
Exemple d’œuvres : Le Secret de Terabithia de Katherine Paterson, Le Chant du troll de Pierre Bottero
8. Les géants et les ogres
Les géants proviennent de diverses mythologies : biblique, abrahamique, nordique, grecque et même aztèque. Comme leur nom le laisse penser, il s’agit d’êtres ressemblants aux humains, mais aux proportions démesurées. Selon les versions, certains géants sont un peu plus grands que des Hommes classiques, et d’autres peuvent être grands de plusieurs mètres de haut, au point que les humains ont l’air d’insectes à leurs côtés. Ils peuvent être bons et cultivés, tel Pantagruel, héros du livre éponyme de Rabelais. Ils peuvent également être cruels, à l’image des ogres. Ces derniers, très présents dans les contes traditionnels et les légendes bretonnes et celtiques, sont des géants amateurs de chair fraîche.
Exemple d’œuvres : Le Bon Gros Géant de Roald Dahl, Les Voyages de Gulliver de Jonathan Swift
9. Les faunes et les satyres
Les faunes et les satyres sont globalement les mêmes créatures. Toutefois, les premiers sont romains et les seconds, grecs. Dans ces mythologies, les faunes et les satyres sont des hommes dont les jambes sont celles d’un bouc. Ils possèdent également des cornes, et parfois des oreilles de mouton. Les égipans, dans la mythologie grecque, sont leur équivalent, mais avec des pattes de chèvre. Ces créatures sont connues pour leur joie de vivre, mais aussi pour leur grand appétit sexuel. À l’image des centaures, ils poursuivaient femmes et nymphes pour s’accoupler avec elles. En fantasy, ce trait est généralement gommé pour ne conserver que l’aspect espiègle des faunes et des satyres. Comme beaucoup d’autres créatures fantastiques, ils sont fortement associés à la nature et aux plantes. La plupart du temps, les auteurs choisissent l’une des deux appellations, mais dans Narnia de C. S. Lewis, les satyres et les faunes sont deux peuples bien distincts, avec leurs propres caractéristiques.
Exemple d’œuvres : Le Dieu dans l’ombre de Megan Lindholm (alias Robon Hobb), Fablehaven de Brandon Mull
10. Les nains
Dans les folklores, les contes et la fantasy, les nains ne désignent pas des humains de petite taille, mais bel et bien une espèce à part entière. Humanoïdes, mais plus petits que les Hommes, ils arborent généralement une carrure impressionnante et une longue barbe. D’abord présents dans les mythologies germaniques et nordiques, ils se sont répandus dans l’imaginaire collectif grâce à des contes tels que Blanche-Neige et les sept nains ou Nain Tracassin. Les nains sont réputés pour être un peuple bourru et borné, au physique souvent disgracieux et avec une forte pilosité. Dans de nombreuses croyances, il s’agit d’un peuple de forgerons. Mais les nains sont aussi de farouches guerriers, et ils sont la plupart du temps perçus comme des experts du maniement de la hache. Ils peuvent aussi être des magiciens, comme on le voit dans le film Willow, où les nains sont nommés « Nelwyn ».
Exemple d’œuvres : Le Hobbit de J. R. R. Tolkien, Les Nains de Markus Heitz
11. Les aes sidhe
L’appellation « sidhe » désigne les peuples surnaturels dans les croyances gaéliques et celtiques. Parmi eux se trouvent les aes sidhe, littéralement les « habitants du sidhe » en irlandais, un peuple assez peu mis en avant dans la fantasy moderne. Ce peuple est souvent assimilé aux fées ou aux elfes. Dans la plupart des légendes, les aes sidhe sont malveillants et s’en prennent aux humains. Physiquement, ils peuvent ressembler aux elfes, mais aussi à des membres du petit peuple, comme des lutins. Ils maîtriseraient la magie, et l’on raconte que les druides celtes descendraient directement d’eux.
12. Les ondines, les naïades et les néréides
Ces trois sortes de nymphes ont en commun d’être associées à l’eau. Si elles désignent des individus en particulier dans les légendes antiques (par exemple, les néréides sont au nombre de cinquante et sont les filles de Nérée et de Doris), elles peuvent devenir un peuple à part entière dans la fantasy. Les néréides sont donc des nymphes marines, elles vivent dans l’océan. Ce sont de très belles jeunes filles à la chevelure ornée de perles. Les naïades sont leur équivalent, mais pour les eaux douces. On peut d’ailleurs trouver différentes sortes de naïades, selon le point d’eau qui leur est associé : les potamides pour les rivières et les fleuves, les limnades pour les lacs, les héléades pour les marais, les pégées pour les sources, et même les crénées pour les fontaines. Elles et les néréides viennent toutes de la mythologie grecque.
Les ondines, elles, sont originaires des croyances germaniques et sont les équivalents des naïades. Dans les légendes populaires, on considérait que les fontaines étaient remplies grâce aux larmes des ondines, mais que si l’eau venait à manquer, c’est qu’elles avaient été fâchées. Comme les naïades, les ondines sont de très belles jeunes filles. Elles arborent de longs cheveux blonds qu’elles peignent sur la rive de leur point d’eau. Il n’est pas rare qu’elles vivent dans un palais magique immergé sous la surface. Parmi toutes ces nymphes, certaines sont bonnes, et d’autres cherchent à noyer les malheureux qui les approchent de trop près.
Exemple d’œuvres : Fablehaven de Brandon Mull, Au-delà du monde de Spiderwick de Holly Black et Tony DiTerlizzi
13. Les cyclopes
Une fois encore, ces créatures nous viennent de la mythologie grecque. On les retrouve dans certaines œuvres de fantasy où, un peu comme les trolls, ils incarnent les méchants. En effet, dans les mythes antiques, ils étaient souvent les ennemis des héros, comme ce fut le cas avec Polyphème, un cyclope qui dévora plusieurs compagnons d’Ulysse. Mais les cyclopes étaient également les assistants d’Héphaïstos, le dieu forgeron, ils l’aidaient à créer les armes des dieux et des héros. Les cyclopes ressemblent beaucoup aux humains, avec un physique imposant et une haute taille. La différence notable est leur œil unique au milieu de leur front. Un peu à l’image des trolls, ils sont considérés comme peu intelligents, brutaux, prêts à attaquer tout ce qui bouge.
Exemple d’œuvres : Percy Jackson de Rick Riordan, Kilan d’Yves Trottier
14. Les anges
Les anges sont des êtres très présents dans les croyances abrahamiques. On les considère comme les messagers de Dieu auprès des Hommes. Leur nom, d’ailleurs, signifie lui-même « messager ». Les anges ont une apparence humaine, ils sont très beaux et généralement jeunes. Ils incarnent la pureté et la perfection divine. Dans la plupart des textes, ils sont dotés d’ailes dans le dos, couvertes de plumes blanches. Les anges sont répartis en plusieurs catégories, selon leur rang et leur rôle, qui peuvent devenir de véritables espèces dans la fantasy biblique. On trouve ainsi les anges, les archanges, les séraphins, les chérubins, les trônes, les principautés, les dominations, les vertus et les puissances. Bien qu’ils soient généralement bons, les anges peuvent être une figure maléfique, notamment lorsqu’ils sont déchus, c’est-à-dire rejetés par Dieu.
Exemple d’œuvre : Hush, Hush de Becca Fitzpatrick, L’Ange déchu de Marion Obry
15. Les démons
Les démons peuvent désigner différentes créatures, selon les mythologies. Dans les croyances grecques, le « daimon » était plutôt une figure bienveillante, une sorte d’esprit qui veille sur les Hommes. Socrate, par exemple, parlait beaucoup de son daimon de l’inspiration, qui lui soufflait quoi écrire. Mais, dans les croyances abrahamiques, le démon revêt une forme beaucoup plus sombre. On considère les démons comme les antagonistes des anges. Ils seraient parfois même d’anciens anges, déchus de leurs pouvoirs. Si les anges sont les messagers de Dieu, les démons, eux, sont les compagnons de Satan ou de Lucifer. Leur apparence peut varier, selon les folklores. Tantôt invisibles, tantôt hideux, tantôt semblables aux humains, ils changent en fonction des versions. Il est cependant fréquent que le démon soit représenté comme un humain avec des ailes de chauve-souris, des cornes sur le crâne et une queue terminée par un triangle. Il leur arrive également d’arborer des pattes de bouc, de la même manière que les satyres et les faunes, et ils sont parfois munis d’une fourche.
Exemple d’œuvres : Luxuria de Frédérique de Keyser, Hex Hall de Rachel Hawkins
16. Les vampires
Présents dans bien des mythes, légendes et romans, anciens comme contemporains, les vampires semblent venir de plusieurs folklores. Ils sont en tout cas très représentés dans les croyances d’Europe de l’Est. On pensait qu’ils étaient originaires de Transylvanie, une région de Roumanie. Leur image et leurs attributs ont notamment été véhiculés par des œuvres classiques telles que les livres Dracula de Bram Stocker et Le Vampire de John Polidori, ou les films Nosferatu et Le Bal des vampires.
Les caractéristiques des vampires varient selon les versions. L’une d’elles demeure toutefois immuable : les vampires se nourrissent de sang, généralement humain, parfois animal ou les deux. Pour cela, ils sont souvent munis de deux canines pointues. Dans l’imaginaire classique, les vampires doivent fuir le soleil qui les brûle. Ils peuvent se changer en chauve-souris, quelquefois en loup ou en autre animal nocturne et effrayant. Ils possèdent également des pouvoirs psychiques, en particulier des facultés d’hypnose et de télépathie. La plupart du temps, les vampires sont immortels, ils ne peuvent être tués qu’avec un pieu enfoncé dans leur cœur (ou par la brûlure du soleil). Ils craignent néanmoins l’ail et les figures religieuses chrétiennes, notamment les crucifix et l’eau bénite. Enfin, ils peuvent transformer des humains en vampire, parfois par une simple morsure, parfois en les mordant, puis en leur faisant boire leur sang en échange.
Exemple d’œuvres : L’Assistant du vampire de Darren Shan, Abraham Lincoln, chasseur de vampires de Seth Grahame-Smith
17. Les loups-garous
Souvent considérés comme les ennemis ancestraux des vampires, les loups-garous sont eux aussi présents dans bien des mythologies, et surtout en Europe. On peut supposer que ces croyances découlent de la peur des loups aux Moyen Âge, qui sont d’ailleurs au cœur de bien des légendes, à l’image de la Bête de Gévaudan, ou même du loup gigantesque Fenrir dans la mythologie nordique. Également connus sous les noms « lycanthrope », « changelin », « lupin » ou « bisclaveret » (en Bretagne notamment pour ce dernier), les loups-garous sont des humains qui ont la capacité de se transformer en loup.
Selon les versions, un loup-garou peut naître ainsi, il fait alors partie d’une espèce à part entière. Dans d’autres, il s’agit d’un humain banal qui s’est fait mordre par un autre loup-garou et qui obtient la faculté de se changer en animal, un peu comme les vampires. Dans sa forme classique, le loup-garou se transforme sans aucun contrôle lorsque la pleine lune apparaît dans le ciel. À ce moment-là, il n’a plus aucune conscience de sa vie humaine, il devient une bête féroce prête à attaquer n’importe qui. Il peut ressembler à un loup normal, ou bien être plus gros, ou à mi-chemin entre un Homme et un animal. Pour les arrêter, il faudrait leur tirer dessus avec une balle en argent. La figure du loup-garou a été grandement popularisée auprès du public par le jeu de rôle Les Loups-garous de Thiercelieux.
Exemple d’œuvres : Tara Duncan de Sophie Audouin-Mamikonian, Psi-Changeling de Nalini Singh
18. Les djinns et les génies
Les djinns et les génies sont souvent associés, ils peuvent être similaires ou totalement différents, selon les versions. Les djinns proviennent de la mythologie arabique et des croyances islamiques. Un peu à l’image des daimons grecs, les djinns sont des esprits, la plupart du temps invisibles, qui peuvent être bienveillants ou malveillants. À cause de leurs noms proches, les djinns sont vus comme des génies. Ces derniers, popularisés par le conte Aladin ou la Lampe merveilleuse, découleraient plutôt des genius de la mythologie romaine, des esprits asservis aux humains. Certains doivent obéissance aux Hommes, contre leur gré ou non. D’autres sont plutôt vus comme des figures protectrices qui viennent sur chacun, un peu à la manière d’un ange gardien.
Exemple d’œuvres : Rozenn de Laëtitia Danae, Daevabad de S. A. Chakraborty
19. Le petit peuple (lutins, korrigans, farfadets, unseelies…)
Le petit peuple englobe toutes les créatures de type lutins, que l’on retrouve dans les croyances du monde entier. Il existe tant de sortes de petits êtres selon les régions et les cultures qu’il n’est pas possible de tous les lister ici. Mais cela permet de grandement varier lorsque l’on veut centrer une œuvre de fantasy sur ces créatures. De manière générale, les membres du petit peuple sont… petits, soit minuscules, soit comme des nains (qui sont souvent associés au petit peuple, par ailleurs). Ils possèdent généralement des pouvoirs magiques et s’en servent pour nuire aux humains ou, au contraire, pour les aider. Il n’est pas rare que les membres du petit peuple soient dotés d’ailes et d’oreilles pointues. Certains ressemblent à des humains miniatures, d’autres sont à mi-chemin entre l’Homme et l’animal. Pour n’en citer que quelques-uns, on peut trouver les lutins, les gobelins, les korrigans, les hobgobelins, les farfadets, les pixies, les gnomes, les brownies, les leprechauns, les unseelies…
Exemple d’œuvres : Les Chroniques de Spiderwick de Holly Black et Tony DiTerlizzi, L’Épouvanteur de Joseph Delaney
20. Les humains
Eh oui, les humains font également partie des peuples très présents dans la fantasy, même s’il existe des œuvres où ils sont absents. Les choses peuvent énormément varier selon les œuvres : ils peuvent être dotés de facultés fantastiques, à l’image des héros de la mythologie, de facultés plus réalistes ou bien n’être que des humains normaux. Parmi les catégories d’humains dans la fantasy, on retrouve souvent les pirates, les nomades, les assassins, les voleurs, les mages et magiciens, les sorciers, les barbares, les mercenaires, les guerriers, les chevaliers, les membres de la royauté, les druides et enchanteurs, les chamans, les bardes ou encore les alchimistes. Ces groupes découlent pour la plupart du monde du jeu de rôle. Même si ce n’est pas une généralité, il est fréquent que les peuples humains dans la fantasy soient séparés de façon claire et distincte, comme dans À la croisée des mondes de Philip Pullman, où l’on trouve les sorcières des airs et les gitans des mers.
Exemple d’œuvres : Magyk d’Angie Sage, Le Livre des étoiles d’Erik L’Homme
Pour aller plus loin : les différents traités et encyclopédies d’Édouard Brasey, spécialiste des peuples et créatures de légendes.
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